Autant de coqs que de poules sont élevés

Chez Demeter Suisse il n’y a que des coqs en pâte.

Demeter Suisse a lancé «Le Coq en pâte» comme réponse éthiquement justifiable à la pratique actuelle de l’élevage de poules pondeuses. Les directives stipulent que les frères mâles des poules pondeuses doivent être élevés selon des critères biodynamiques.

Cela signifie que les jeunes coqs et leurs sœurs soient élevés en conditions biodynamiques dans des troupeaux dont on garde une bonne vue d’ensemble, profitent régulièrement de sorties en plein air et soient nourris bio-dynamiquement. Les poules pondent des œufs, les jeunes coqs sont vendus après quelques mois comme viande de jeune coq.

Demeter réalise l’alternative

Jusqu’ici la question «poussin mâle ou femelle?» était une question de mort ou de vie pour les poussins éclos, car les poussins mâles des poules à très haute performance de ponte ne survivent normalement même pas deux jours: par rapport à la quantité de fourrage ingéré, ils ne présentent pas un gain de chair suffisamment élevé, de sorte que leur engraissage est considéré comme ne se justifiant pas d’un point de vue économique.

Une détention avicole respectueuse des animaux basée sur du fourrage Demeter avec une proportion de fourrage de la ferme est au cœur du projet «coq en pâte». L’objectif à plus long terme est de parvenir à un élevage de volaille écologique qui réconcilie bien-être animal, durabilité et rentabilité – donc un rendement de ponte et un gain de chair qui soient acceptables par rapport à la quantité de fourrage ingéré.

Vivre comme « le coq en pâte », cela signifie :

  • pour chaque poule pondeuse, un poussin mâle grandit
  • servir à la nourriture humaine au lieu d’être gazé ou déchiqueté après l’éclosion
  • Élevage de races de volaille pour l’agriculture biodynamique avec un équilibre entre les performances de ponte et la production de viande et une bonne exploitation des fourrages provenant de la ferme

Œuf par œuf – la table de multiplication

Le calcul est très simple : si une famille mange cinq œufs par semaine, il faudrait qu’elle mange un coq par an pour équilibrer le bilan de viande et œufs. Pour dix œufs par semaine, cela ferait deux poulets par an.

En achetant des œufs Demeter, vous donnez un avenir aux poussins mâles et vous contribuez à concrétiser une aviculture novatrice.