Le baromètre bio du FiBL informe sur le comportement d’achat bio
Les ventes de denrées de production biologique accusent pour 2022 une baisse de 2 % par rapport à l’année précédente ; le chiffre d’affaires du bio a atteint 3,278 milliards de francs. À l’origine de ce recul, un retour aux habitudes de consommation d’avant la pandémie. Sur une période de plusieurs années, on observe une croissance stable de la demande de denrées alimentaires bio dans le commerce de détail. Par rapport à l’année 2019 précédant la pandémie, le chiffre d’affaires du bio en 2022 affiche une progression de 480 millions de francs.
Ces indications proviennent du Biobaromètre, une enquête représentative menée en ligne auprès d’un millier de personnes en Suisse romande et en Suisse alémanique sur la consommation de denrées biologiques et le développement durable. Cette enquête est réalisée tous les deux ans par l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL).
Plus de personnes consomment des aliments biologiques au quotidien – les prix élevés sont une barrière
De plus, le Biobaromètre révèle que la proportion d’individus consommant quotidiennement des produits bio est passée de 17 % en 2020 à 19 % en 2022. Mais le prix de ces produits reste pour l’acheteur un obstacle de taille.
Quel label est bio, lequel ne l’est pas ?
Une proportion de personnes confond toujours les labels bio et non bio. C’est ainsi, par exemple, que, selon une enquête réalisée en automne 2022, environ 40 % des personnes interrogées considéraient à tort que le label IP-Suisse est un label bio. Il en va de même pour le label du programme Naturafarm, qui lui aussi est souvent qualifié de label bio. Avec un degré de notoriété de 96 %, les marques Migros-Bio et le bourgeon bio s’en tirent très bien, les deux étant correctement qualifiées de labels bio par 94 % des personnes interrogées. La notoriété du label Demeter est passée de 60 % en 2020 à 71 % en 2022.